mercredi 4 août 2010

Panique dans les batiks et bekak mafia a Jogjakarta

Donc nous voila a Jokjakarta, avec nos tetes de ``bule`` (touristes) et nos planches de surf. Ici pas de vagues, la mer est loin; changement d air radical dans cette ville chargee d histoire. On est immediatement reperes par les chauffeurs de bekak, ces taxi-tricycles qui fourmillent dans les rues surpeuplees. "Hello mister, need transport? Cheap!". On en refuse un tous les 10m.
Y`a aussi les rabatteurs des boutiques de batiks (technique de coloration de tissus) a qui aucun "bule" n echappe; "oh vous venez d arriver a Jokja? Vous n avez pas vu la magnifique expo de batiks a 200m? Vite suivez-moi, ca ferme dans une heure et c est le dernier jour avant cloture!". La premiere fois, sonnes par le voyage, on est presque tombes dans le piege... 
Et le top du top, c est les chauffeurs de bekak qui improvisent un arret dans un de ces batiks pour vous presenter leur femme ou leur tante "une grande artiste qui fait ca pour le plaisir, mais si jamais vous voulez acheter un souvenir, servez-vous!"
Ils sont vraiment tres forts et meme en connaissant le truc, difficile d y echapper a tous les coups.

On nous aide a trouver un hotel ou on est bien contents de se poser apres le voyage, meme si la chambre schlingue l humidite et est moisie de partout. On loge pres de Jalan Malioboro, la grande avenue commercante de Jokja, l epicentre des batiks et des bekaks, le rendez-vous des touristes et des mendiants. Ca grouille et difficile d etre tranquilles 2 minutes; l ambiance est epuisante et on traine pas trop par la.
Du coup, la ville nous laisse une premiere impression plutot desagreable. Disons que ca contraste avec nos petites plages paradisiaques.

 En journee, on erre dans les rues bruyantes pendant des kilometres, a la recherche de n importe quoi. D ailleurs, ca se complique quand on cherche un endroit precis; on demande notre chemin a 10 personnes differentes et on se retrouve avec 10 reponses differentes. Par exemple, le premier jour, on a cherche le marche aux oiseaux pendant une demie journee. On l a jamais trouve, mais un gars sympa nous a fait visiter les piscines du sultan, puis quelques ruelles, pour finir bien sur chez sa soeur qui fait du batik. Grrrrr ... on s est vraiment faits avoir, cette fois !
Apres tout ca, on a les pattes en compote et ca fait du bien de se poser a l hotel. C est plutot chaleureux comme ambiance : ca discute en jouant de la musique toutes nationalites confondues. Notre grand pote, c est Ipoen, le gars de l accueil. Il a toujours le mot pour rire et prend toujours le temps de nous filer un coup de main. Il veut apprendre le francais mais en fait il s interesse surtout aux mots clefs de la drague pour seduire les francaises qui passent par l hotel.



Les jours suivants, on decouvre le dedale de ruelles (gangs) qui sillonne la ville entre les grands boulevards surpeuples. Ca transforme notre vision de la cite qui devient alors un sympathique grand village. 
On arrive meme enfin a trouver notre fameux marche aux oiseaux. Longue marche, mais ca vaut le coup d oeil. On y trouve plein d oiseaux evidemment, mais surtout des trucs plus marrants comme des chauves-souris, iguanes, serpents, poussins multicolores, tortues pterodactyles mutantes et autres larves grouillantes leur servant de nourriture. Pauvres betes quand meme qu on prefererait croiser dans notre assiette! Manger du vampire frit serait bon pour soigner l asthme. Les restaus poses sur le trottoir proposent d ailleurs d appetissantes brochettes de tetes de pigeon ; on s est pas encore decides a tenter l experience, mais on essayera de vous en ramener...

 
 

On se decide a passer notre journee "total touristes" du voyage: on opte carrement pour le voyage organise pour les temples voisins de Jokja : Borobudur et Prambanan.
Depart en taxi a 5h du mat avec une troupe d autres touristes encore mal reveilles et on commence par le Borobudur, le temple bouddhique. Quel magnifique tas de cailloux! Nan, c est trop la classe en fait. Ca ressemble a une pyramide a plusieurs etages couverte de fresques et surmontee de pas mal de "stupas" (sortes de cloches en pierre).

On s apercoit vite fait que c est le Mont saint Michel local ; on n est pas seuls! Et les indonesiens, qui sont pas farouches, n hesitent pas a se prendre en photo avec nous et le temple en arriere plan; une sorte de double souvenir qu ils semblent adorer. Et evidemment, tout le monde se marre la-dedans. C est tellemement drole qu on finit par les imiter, ce qui nous permet de vous offrir ces magnifiques photos de touristes en train de nous immortaliser...










Et a peine on commence a bien s amuser que l heure de rejoindre le troupeau du voyage organise sonne. On traverse l inevitable kilometre de stands a touristes en tentant d esquiver tous les vendeurs de mini-Borobudur version boule a neige ou autres batiks bien sur.

Et c est reparti pour le temple hindouiste Prambanan a 1h de route. Petite halte quand meme en chemin dans un mini-temple (gros piege a touristes).

Prambanan, c est encore des cailloux en forme de pyramides, mais plus petites et y en a plein. Voila. C etait interressant.
Nan, c etait pas mal aussi mais on crevait de chaud et a force de trainer, on est revenus a la voiture 30mn en retard, ce qui fait que les autres touristes etaient pas contents...



Tout ca pour dire que les voyages organises c est trop nul.


On se fait aussi une bonne petite soiree concert au Bintang cafe. Ambiance de feu : on s est retrouves devant un groupe d Indonesiens dejantes aux allures de Rolling Stones. Et ici c est free, pas de decibel-metre, ni d interdiction de fumer ou de boire et ca bouge bien devant la scene. Ca change des bars francais !

Le Kraton, le palais du sultan, est une des principales attractions de Jogja. Apres de nombreuses tentatives infructueuses, on finit par le localiser. Finalement, on est bien tombes car on s est retrouves en plein milieu d une repetition de Gamelan (musique indonesienne traditionnelle a base de cloches et de gongs accompagnee de danses tres zen). Vraiment tres impressionnant ; on est scotches !


La suite de la visite est moins excitante : on a le privilege d admirer les sompteux couverts du sultan, ses photos de famille et meme ses batiks. Le tout sans aucune explication.
On reste un peu perplexes et on pense surtout a manger ... par chance, on decouvre un restau qui organise une sorte de karaoke pourri. Sans qu on nous laisse le choix, on nous place au premier rang devant les enceintes saturees qui nous crachent dans les oreilles pendant qu on savoure notre poisson-chat en essayant de pas trop rire devant ce spectacle bien kitsch. Les gens du restau veulent absolument nous voir chanter ou danser devant tout le monde ! Heureusement, on parvient a y echapper.

Avant de quitter Jokja, petit tour au marche traditionnel qui est immense. On teste des fruits tres etranges et surtout, on craque devant ce merveilleux outil, indispensable si on veut devenir de vrais indonesiens : la machette. Apres une longue negociation, nous voila proprietaires de 2 superbes specimens. On se sent vachement bien maintenant : une autre vie s offre a nous des notre prochaine etape.




Cette fois c est parti pour 3h de bus jusqu a Solo ou on nous promet une correspondance rapide pour la prochaine etape surf. Mais une fois arrives, on apprend que le prochain bus est a 1h du mat, soit 8h d attente, dans cette splendide gare routiere peuplee de gens etranges qui nous regardent comme si on etait des extra-terrestres. En plus, personne ne parle anglais et on se comprend meme pas en indonesien. Les 8h sont longues et on n est pas a l aise ici. Pour agrementer le tout, Thomas pose son sac dans une belle flaque de pisse ce qui nous vaut un voyage odorant. Et une fois dans le bus, epuises, impossible de dormir : ca roule encore a fond la caisse, y a du monde et ca caille. Petit arret surprise au milieu de la jungle ou un arbre deracine barre la route. Et hop une heure d attente supplementaire, le temps de tracter l enorme tronc a coups de camions. Le periple est interminable et on arrive a destination a 7h30, apres presque 15h de voyage depuis Jokja, soit une nuit blanche plutot sympa.

Mais tout va bien, on est enfin a Pacitan.

dimanche 25 juillet 2010

Batu Karas, crazy jungle fever

Apres quelques jours de surf intensif et sur-parfait, on commence serieusement a mollir des bras. Ca tombe bien, l ete normand a decide de nous suivre jusqu ici : d apres les locaux, la saison seche a pres de 3 mois de retard, et du coup, on se tape des averses et du vent qui ne nous encouragent pas trop a batailler contre les vagues et le courant plus fort que jamais. Entre deux arverses, on se decide finalement a explorer la foret du coin malgre les avertissements des locaux ("hati hati !"). Ca grimpe dur mais ca vaut le coup d oeil : "on se croirait en Indonesie dis donc !".
En chemin, on croise une sympathique araignee qui n est absolument pas dangeuseuse ... enfin, d apres certains locaux en tout cas. Apres qq centaines de m dans une boue a s arracher les tongues, et les ``mau ke mana, jari apa? hanya ada hutan di sini`` (vous allez ou, vous cherchez quoi? y a que de la foret ici) des gens tous surpris de notre rencontre, il est temps de rebrousser chemin. 


De retour au village, on passe devant une famille sundanaise en train de manger sur sa terrasse. 2 sourires plus tard, on se retrouve assis parmi eux a partager leur repas, sans couverts, a meme le sol. L hospitalite sundanaise est vraiment quelque chose d inimaginable pour un europeen. Leur bonne humeur et leur simplicite sont communicatives et plus on en rencontre, plus leur temperament deteint sur nous.


Malheureusement, apres qq jours d isolement au paradis, nos portefeuilles vides nous ramenent a la realite ; faut faire un saut a l oasis aux dollars : direction Pangandaran, son distributeur de billets, sa foule et sa reserve naturelle pour un apres-midi de folie.

Nous sommes desormais millionnaires (en rupiahs) et on se retrouve parmi les singes voleurs de la reserve naturelle qui ont deja repere les paquets de cacahuetes dans nos poches. Ces sales bestioles nous encerclent rapidement : il faut s armer d un baton pour se faire respecter et se frayer un chemin dans une foret de plus en plus dense.

 La nuit tombe vite et il est temps de retourner dans notre paradis batukaresque ... mais la, les singes ne nous laissent aucune chance : on se demande vraiment si notre reserve de cacahuetes nous permettra de survivre jusqu a la sortie de la reserve.

On passe encore deux jours ultra mega top cool a Batu Karas et on commence a bien connaitre les locaux. On nous propose de passer la derniere soiree dans un petit squat pose sur la plage.On y decouvre pas mal de curiosites.

 
Meme sans utiliser de drogues, ils savent comment mettre une ambiance plutot psychedelique : des notre arrivee, petite seance peinture sur retroprojecteur sur fond de reggae. C est vraiment marrant! Irwan BAGJA, le genial artiste de la maison fait plein d experiences avec de la peinture, de la lumiere, de la musique et meme des microscopes (biosampling= samples video de cellules vivantes). La piece est bordelique et on croise toutes sortes d objets inattendus repartis dans le sable qui sert de moquette. On discute pas mal en jouant avec le retroprojecteur, pendant qu Irwan nous fait decouvrir son univers. Le gros livre qui parle de ses peintures nous laisse sur le cul, on est fans. Il est 2h30 et on le laisse finir tranquillement son dernier tableau (photo), qu il doit envoyer demain a Jakarta pour une expo.

Pour vous laisser reveurs, on a fait une petite video qui montre le loooonnnng trajet qui separe la plage de notre chaleureuse chambre de camping. On aimerait bien rester un peu plus longtemps ici mais un nouvel univers nous attend a Jogjakarta.
Un dernier verre de jus de banane au Jesfa Bar et c est reparti pour quelques heures de route. Un taxi encore conduit par un driver fou nous emmene jusqu a la gare de Sidareja ou on mange encore un truc non identifie en attendant de decouvrir les joies du train indonesien.

 

On nous a conseille de prendre la classe "bisnis" pour voyager : meme les locaux disent que l ambiance surpeuplee de la classe eco est insupportable, avec ses vendeurs harcelants, ses bruits, ses odeurs et ses voleurs.
 Trop cool de pouvoir admirer les paysages par les portes ouvertes du train tout en repondant aux "hello mister !" des gamins qui trainent sur la voie. Le train nous emmene directement au coeur de Jogja la mythique, mais la, c est le debut d une autre histoire...

Vincent et Thomas

samedi 17 juillet 2010

No rules et bananas a Batu Karas

Voila on a finalement reussi a rejoindre Batu Karas. C etait pas gagne d avance de trouver un logement dans cette petite station balneaire prisee, pendant le dernier long WE des grandes vacances locales... Et on est plutot bien tombes: on habite au Teratai hotel, thermos d eau chaude a volonte, cocotiers sous lesquels faut pas trainer, piscine desafectee squatee par un gros poisson chat, des grenouilles mort-vivantes et pas mal de dechets.

 


Sadi le gardien nous a conseille de pas trop nous y baigner; dommage, c etait si tentant!. Sinon, grand terrain vert parseme de bungalows partiellement en ruine (on touche plus a la porte de nos sanitaires que les termites sont en train de desintegrer), et au fond du jardin, la decharge de l`hotel a l entree de la jungle.







Quand on est arrives a la plage (d un beau sable noir) la premiere fois, on s est crus a Aqua Boulevard. Le spot de surf ressemble a une piscine a vagues dans laquelle barbotent des centaines de baigneurs dont certains armes de bodyboards ou de grosses bouees, des bananes geantes tractees par des bateaux, des lifeguards qui fument leur clope les pieds dans l eau, le tout pimente par le passage de surfeurs souvent debutants.


Le front de mer distille l odeur des restos et la musique incessante des marchands de glaces qui nous hante jusqu au moment de s endormir.
Du coup, quand on voit tout ca, on a un peu peur mais les gens sont la pour s eclater et l ambiance est vraiment cool. En plus c est vraiment marrant a regarder surtout quand il y a des accidents avec la banane geante. C est n importe quoi ! Apres le WE, ca se calme nettement ; le nettoyage de la plage consiste a enterrer les tonnes de dechets dans quelques gros trous creuses sur la plage ... ni vu ni connu : c est super clean !

On peut maintenant surfer tranquilles, dans une eau malgre tout super claire. Et la vague... Comme dans un reve! Super longue droite qui peut deferler pendant pres d une minute, assez facile a surfer avec une section creuse devant la falaise suivie d une longue section molle qui enchaine sur ``l inside`` beaucoup plus rapide et creux, qui deroule jusqu a la falaise a l autre extremite de la baie.
Pour les connaisseurs, ca ressemble un peu a Kirra, toutes proportions gardees. Et c est pas fini, car apres la fin de la vague, a 15 m, y`a un autre spot! La meme vague en plus rapide et plus creux. Seul inconvenient, c est un fond de sable, alors on peut meme pas se couper sur le corail en tombant dans le tube. Sinon y a toujours un super-mega courant contre lequel il faut lutter en permanence si on veut pas se retrouver au point de depart (la plage) en 30 secondes; ca fait les biceps! Il y a entre 50cm et 2m tous les jours, l eau n est qu a 28 et est d un turquoise assez moche. Quelle galere!
Et bien sur y a plein d autres vagues dans le coin, surtout des reefs (rochers), a surfer quand il n y a pas de vagues ici. 




Apres tant d efforts on a bien merite un petit nasi goreng (riz frit avec un oeuf et qq legumes) et une bintang fraiche (biere nationale) dans l un des 24 rumah makan (mini restaus tous identiques) qui longent le parking de la plage. Notre but ultime : essayer tous ces restaus avant de repartir.

La palme revient au restau numero 9 qui nous a offert qq petits extras (chips de bananes, nouilles de tapioka et the tiede aromatise au liquide vaisselle) en echange d un petit cours d anglais a la patronne.







Ce soir c est exceptionnel, on a achete un poisson geant de 4kg au port et les locaux super cool ont improvise un feu sur la plage pour nous le preparer avec nasi putih (riz blanc) et sambal (sauce tres pimentee), le tout partage en cercle autour de la bestiole etalee sur une feuille de bananier geante. Tous les chats du quartier sont au rendez vous.
Le soir, on va parfois au Jesfa, le bar du coin, pour regarder des videos de surf et des dessins animes en buvant du jus de banane glace avant de rentrer sous la pluie torrentielle quasi-quotidienne.



Bon on vous laisse ; on doit faire un tour sur la banane geante.

vendredi 9 juillet 2010

18h de survie sur les routes

Nous voila juste avant notre depart de Sawarna. On s est fait plein de potes ici et c est dur de partit : on a sympatise avec un groupe de musique "Derato" qui cartonne dans les bacs sundanais. Vincent a eu l occasion de fait un boeuf avec eux et a echange un CD de Dreed  contre leur demo.

On serait bien restes plus longtemps mais il y a a encore tellement de choses a decouvrir et ca fait deja pres de 15 jours qu on est entretenus par la famille Widi (voir Pak et Mama sur la photo.

Et nous voila partis a 6h du mat pour un loooooooooong trip en bus pour rejoindre Batu Karas via Pagandaran. Il faut d abord faire 2h de mini bus noir pilote par un vrai driver javanais! Le bus se remplit un peu plus a chaque village sur notre chemin et qd il n y a plus de place, il y en a encore sur le toit!!
Puis encore 2h30 dans un bus un peu + grand qui s arrete a chaque coin de rue pour prendre des voyageurs, des vendeurs ambulants (boisson, clopes et mm rapes a carottes !) et des musiciens : au moins il y a de la distraction pour faire passer les incessants bouchons.
 Puis encore un trajet "un peu plus court de 15 minutes" qui se transforme en un interminable trajet bonde de 4h pour se rendre a Bandung. On est empaquetes entre nos sacs et des indonesiens toujours plus nombreux dans les couloirs du bus qui est le roi de la route! Ici le seul code c est priorite au plus gros vehicule; on flippe a chaque depassement (souvent en plein virage ou en pleine montee), mais rien de plus normal pour eux...
Il est deja 17h qd on arrive a Bandung, alors on opte pour un taxi qu on partage avec 2 suisses rencontres dans le bus. Sous la pluie battante, le chauffeur prevoit 7-8h de route jusqu a Pagandaran. Sur la route, petite baignade dans une piscine alimentee par une source (trop) chaude dans une station service, puis apres une red bull, notre chauffeur decide de pas perdre de temps; et la on serre les fesses jusqu a destination!
Apres 18h de route on peut enfin se detendre dans la chambre un peu trop luxueuse reservee en chemin :

Pagandaran s annonce vraiment touristique, malgre son celebre tsunami de 2004...

Petit cafe quand mm sur la plage juste le temps de confirmer que cet endroit n est pas fait pour nous comme le suggere la photo. Du coup on file a Batu Karas a 30 km pour de nouvelles aventures... C est un spot de repli avec une petite vague facile qui devrait bien marcher dans les jours a venir car l ocean indien s annonce genereux.




A bientot !

Thomas et Vincent

vendredi 2 juillet 2010

Adventures at Sawarna

Voila le seul acces au village de Sawarna. Il faut avoir l estomac bien accroche pour passer en mob la dessus. Du coup pas de voitures; c est bien tranquille; que des chiens chats chevres poules, le coq qui nous reveille tous les matins a 4h du mat, des geckos qui crient en mangeant les moustiques qui nous bouffent la peau. Heureusement, selon les locaux ``tidak ada malaria disini`` (pas de malaria ici) ... on prend qd mm un traitement de choc car on ne sait jamais.



Voila notre maison "Widi Home Stay" : on loge donc chez la famille Widi tres accueillante et souriante. Pas le choix pour ne pas devenir obeses, on est obliges d aller surfer : de la bouffe huileuse, sucree et epicee a volonte tte la journee ! 

Journee typique; lever pas toujours evident entre 5 et 7h avec le soleil, balade a la plage/surf/squat au warung de la plage (sorte de bar), bonne sieste vers midi alors que le soleil est bien violent, dejeuner, re-tour a la plage ou exploration des environs au gre des rencontres. Les locaux adorent parler avec ns et ns faire decouvrir leur coin. Il pleut presque ts les jours vers 16-22h, l`orage est en general pas loin. Qd la nuit tombe (vers 18h), on remange, -se repose (la chaleur nous asssomme!) et dodo vers 22h, avec ventilateur indispensable mais fluctuant au gre des faux-contacts ou autres coupures de courant.


Partout les gamins nous interpellent ``Hello Mister``
Faut dire qu avec nos peaux et nos gueules de touristes, on peut pas nous rater! Ils veulent tous des photos de nous et encore mieux, des photos d eux avec nous! On est de vrais trophees ambulants.

De tps en tps on file un coup de main poour remonter un bateau de peche sur la plage; de quoi suer un bon coup, et c est pas la mer a 28 qui va vraiment ns rafraichir!
Question surf, la photo en dit deja pas mal. Il y a entre 1 et 3m tous les jours tout droit venus des 40iemes rugissants. C est puissant et rapide, que ce soit au niveau du reef (du vrai corail !) qu au niveau du beach break (sable). Le reef est une vague ``moyenne`` pr l`indo, mais c est deja un super spot! Parfois de terribles tubes ronds plutot intimidants...

Chaque depart se solde par une chute vertigineuse ds le vide qu il faut gerer avant de longer le long mur plus tranquille et tout bleu... On voit le corail defiler sous la planche. Vincent y a deja goute 1-2 fois. Thomas n est pas encore tres a l aise en voyant cet impressionant volume d eau en deplacement : heureusement les prochains jours devraient etre plus petits. On croisera surement des vagues plus faciles sur notre route, notamment a Batu Karas qui devrait etre notre prochaine destination, d ici qq jours.



On y retourne pour de nouvelles aventures en esperant que tout va bien au pays de la mer froide.

A bientot !!

Vincent et Thomas

mardi 29 juin 2010

Sawarna peace and destroy


Surfer manger plonger dormir : ça résume plutôt bien nos jounées. On est les seuls occidentaux ici et on est tres bien recus. Les indonésiens nous apprennent le sundanais. L autre jour on a même été reçus par le gouverneur heureux de voir des touristes. Bon on vous laisse, on va manger du poisson grillé sauce banane cacahuète...

vendredi 25 juin 2010

En route pour sawarna


C'est bon je viens de retrouver dani le chauffeur de taxi et on est dans les bouchons de jakarta.il y a 6h de route pour retrouver vincent à sawarna.je vais dormir 1 peu...

mercredi 23 juin 2010

lundi 21 juin 2010

dimanche 20 juin 2010