mardi 7 février 2012

Transition de luxe

OK, je commence à m'habituer et à me sentir à l'aise ici. Faut dire aussi que se balader avec les parents qui commencent à maîtriser le sujet, et voyager dans leur voiture avec chauffeur, ça facilite pas mal les choses! La transition est très douce. L'hébergement est bien occidental aussi, beaucoup trop même ; hôtels luxueux avec clim, ascenseur, piscine, insecticide, restau, lounge et j'en passe... Vraiment pas fait pour moi, même si c'est bien confortable!


                                                       La vue du jardin de notre hôtel                                                                                              (la plage est juste au fond, derrière la piscine...)

Dans la rue c'est sympa. Ca grouille vraiment de partout mais tout est en équilibre et ça roule. Sensation difficile à expliquer. Toutes les situations sont très très limites (surtout la circulation), mais ça passe toujours!





Une vache dans son environnement naturel en centre ville...







On visite des temples et des marchés, on se balade un peu partout.

On passe à Auroville, ville expérimentale genre utopie hippie, mais on est côté touristes et c'est difficile de se rendre compte de ce que ça vaut vraiment dans le fond. D'après ce que j'ai rapidement retenu, on y revendique, entre autres, indépendance à toute religion, liberté, et épanouissement spirituel dans la "conscience divine". Bon, il y a quand même cette "Mère", la française à l'origine du projet dans les sixties, et Sri Aurobindo le maître à penser, qui sont un peu vénérés comme des dieux.
Mais j'ai surtout retenu qu'il était impossible de juger cette expérience sans l'avoir soi-même vécue.

Le grand banyan centenaire, centre originel d'Auroville



Le Matrimandir, centre spirituel d'Auroville 



En s'arrêtant jouer avec des mimosas pudicas trouvés par hasard sur le bord d'un chemin (plantes qui se recroquevillent quand on les touche), on se fait surprendre par un scolopendre qui débarque de nulle part... Faune et flore exotiques!


Pondichéry


L'ancienne ville française est bien redevenue indienne, c'est très clair. Mais l'atmosphère y est différente de ce que j'ai vu jusqu'ici. C'est très propre, aux égouts à ciel ouvert près, et l'ambiance est tranquille, malgré l'enivrant concert de klaxons et de moteurs en tous genres. On zone dans les rues, flâne sur le front de mer au milieu de touristes d'Inde et d'ailleurs, et se risque aussi à goûter de la nourriture vendue à même le trottoir.

On visite un atelier de broderie, "le fils d'Indra", asso créée en 1969 par des français pour donner du travail à des femmes démunies. Travail artistique de fourmis pour plus de 200 femmes qui sont fières de nous présenter leurs oeuvres.








Je découvre au passage que mes cheveux provoquent chez les indiennes tout un tas de réactions bizarres et je me retrouve vite à me faire recoiffer par plusieurs d'entre elles qui sont mortes de rire. Jamais eu autant de succès!

















Sinon en vrac : on mange chez des indiens très très sympas que mes parents ont rencontrés par l'intermédiaire de l'international "club 41" dont mon père fait partie. Que des plats nouveaux, délicieux et colorés dont on nous gave jusqu'à plus faim.
Et je me fais "bénir" par un éléphant que son cornac a bien dressé ; les passants lui mettent une pièce dans la trompe et il vient vous caresser la tête de son puissant et délicat appendice nasal... Quelle bestiole étrange!

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