Le lendemain de mon retour, j ai un rendez-vous pro chez une dentiste a Cherbourg. Allez hop, direct dans le bain, les pieds sur terre et la tete encore loin dans les nuages.
A peine sorti du cabinet, mon instinct me guide irresistiblement vers ma Hague adoree.
Le temps est magnifique et la chaleur du grand Soleil se mele a la fraicheur du vent de nord-est dans un subtil equilibre. Je me sens leger et j ai l impression de respirer comme ca ne m etait plus arrive depuis mon depart il y a 2 mois! Le printemps est deja la et me donne l occasion d improviser une petite cueillette sauvage ; nombrils de Venus, violettes, primeveres, lierre terrestre et plantain agrementeront le menu de ce soir.
Je retrouve les sensations normandes que j avais laissees la, presque oubliees, et celles-ci me revelent enfin tout le sens du grand voyage qui trouve de lui-meme sa conclusion, claire comme le ciel...
J achete sans avoir besoin de reflechir une baguette, du camembert et du cidre pour le gouter, et je prends d un coup conscience de ce qui m a manque durant les 2 derniers mois : l air, les odeurs, les gouts, les gens, les animaux, les paysages, la nature... Maintenant je le sais : aucun paradis ne vaut son propre chez-soi.
En fait, meme si je reve deja de repartir, je crois que plus je voyage, plus je suis normand!
A bientôt pour de nouvelles
megasurfdestroy adventures !
eh oui Vincent l'âme humaine n'a pas changé depuis des millions d'années et comme le disait Voltaire : "il vaut mieux cultiver son jardin"...
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